L’homéopathie en pratique

« Avoir, dans les maladies, deux choses en vue : être utile ou du moins ne pas nuire ».
Traité des Épidémies (I, 5) d'Hippocrate.

L’allopathie fait appel au principe de « l’anti » (« anti » inflammatoire, « anti » ulcéreux, « anti » septique…). Le principe actif vient donc contrecarrer l’agent causal.

L’homéopathie fait appel au principe du « semblable » selon lequel on guérit par une substance produisant expérimentalement ou accidentellement une maladie identique chez une personne saine. Elle oblige l’organisme à lutter lui-même pour rétablir l’équilibre.

En savoir sur l'homéopathie avec le Docteur Abogadri-Boyer, Homéopathe à Paris

Quelques idées reçues

Sous-entendu c’est une médecine lente !. Pourtant elle est extrêmement efficace en aigu sur les gastro entérites, les otites, les bronchiolites…. Et même souvent beaucoup plus rapide que les antibiotiques !

Pas uniquement. Les remèdes sont préparés à base de souches végétales, mais également animales, minérales ou chimiques. Contrairement à la phytothérapie, l’homéopathie utilise des dilutions plus ou moins importantes de ces souches.

Parce qu’il est médecin. Il a suivi plusieurs années de formation au sein d’une école d’homéopathie après ses 10 années (voire plus) de médecine. Il est donc à même de poser un diagnostic et de vous aiguiller vers une thérapeutique plus classique si cela est nécessaire. Il peut également vous prescrire des examens complémentaires s’il les juge utiles. On ne traite pas un cancer avec de l’homéopathie !
De plus, un traitement homéopathique est individuel, d’où le temps que passe votre médecin homéopathe à vous interroger (parfois prés d’1h !). Ce qui convient à votre voisine peut ne pas vous convenir alors que vous présentez toutes les deux des symptômes identiques. Nous sommes tous uniques. Le médicament homéopathique respecte et utilise la sensibilité et la réactivité personnelles de chaque malade, considéré sous l’angle de son unité somato-psychique particulière.

L’homéopathie est, entre autre, une médecine préventive. Il serait donc surprenant de s’interdire de vacciner. Tout dogme est dangereux et votre homéopathe peut, grâce ses remèdes, vous accompagner au mieux lors de vos vaccins afin d’en diminuer au maximum les effets secondaires.

Heureusement si ! Cela peut permettre de diminuer votre traitement classique (même s’il n’est pas toujours possible, ou souhaitable, de l’arrêter) et de ce fait d’en diminuer au maximum les effets indésirables. Il permet également au corps de réagir plus favorablement aux traitements allopathiques. Ainsi, dans certains centres de lutte contre le cancer, des consultations d’homéopathie sont ouvertes aux patients et les aident à mieux supporter des thérapeutiques lourdes. Ils sont ainsi mieux armés pour affronter la maladie et les traitements, sont plus réactifs et se remettent plus rapidement.

Faux et archi faux ! Tous les homéopathes ont déjà été confrontés à des erreurs de dilutions ou à des traitements trop prolongées et peuvent en attester : on peut aggraver une pathologie avec de l’homéopathie. D’où l’intérêt d’un interrogatoire poussé. Heureusement, contrairement à l’allopathie, dont les effets indésirables peuvent être dévastateurs, tout rentre dans l’ordre avec l’arrêt du traitement homéopathique incriminé.

Cela permet en effet une efficacité plus rapide puisque le système veino-lymphatique n’est pas surchargé en nutriment. Mais en homéopathie vétérinaire, le traitement est donné dans l’eau de boisson ou mélangés aux aliments… sans problèmes !

Il vaut mieux éviter d’utiliser de la menthe juste avant de prendre son traitement homéopathique, certaines personnes très sensibles pouvant mal réagir à l’association des deux.

Les limites de l'homéopathie

Ce que ne peut pas résoudre l'homéopathie

L’homéopathie étant une thérapeutique de l’adaptation et de la réaction de l’organisme, il faut donc, pour qu’un traitement homéopathique soit envisageable :

  • Que la maladie soit réversible : la plupart des lésions, inflammations, infections sont réversibles. En revanche, les anomalies génétiques, le vieillissement, la dégénérescence des tissus (arthrose…), ne le sont pas.
  • Que la personne ait des possibilités de réagir : plus la personne est jeune, indemne de pathologie chroniques ou de traitements lourds, plus son potentiel est important ; à l’inverse, une personne âgées, avec une poly-pathologie et prenant de nombreux traitements, réagit beaucoup moins bien à la stimulation du médicament homéopathique.
  • Qu’il existe bien une substance capable de provoquer la même maladie et de la guérir sous forme de médicament homéopathique.
Venir au cabinet

22 rue Berthollet, 75005 PARIS

Contacter le secrétariat

09 83 24 49 89